"Comment se relier à son guide"
de Sanaya Roman et Duane Packer.
Par les entités Orin et DaBen
(Mama Editions)
A la lecture de ce livre, je me suis pris au jeu (avec beaucoup de précautions voire suspicions, cf: "La visualisation créatrice").
J'ai donc suivi à la lettre les conseils des deux "entités" Orin et DaBen pour "S'ouvrir au channeling". En voici le compte-rendu de ma première expérience:
Samedi 22 août 2015, 20H00.
Après une chaude journée d'été, assis sur mon lit, j'arrive au chapitre 6 "Parvenir à un état de channeling" et au fur et à mesure de la lecture, je tente de réaliser ce qui est proposé, pour ne pas dire suggéré. Car même si j'arrive à un résultat, la façon dont est écrit ce livre (et comme bien d'autres dans le New-Age) s'apparente à une simple technique d'autosuggestion. Le principe de relaxation et de visualisation étant une base de l'hypnotisme. En toute connaissance de cause donc, je suis l'exercice "parvenir à un état de relaxation" proposé page 97. Très rapidement, je me retrouve détendu avec une profonde et lente respiration et me visualise au milieu d'un paysage idillyque comme proposé dans le livre. Je suis face à un magnifique paysage de montagne ensoleillé avec un très grand lac à l'eau pure, calme et scintillante (exactement comme sur certaines cartes postales et comme ce que j'ai vécu dans ma tendre jeunesse en visitant un fjord norvégien). Je suis là, calme, l'esprit vide de tout tracas (un peu comme nos amis suisses) et continue mon introspection "en ouvrant une porte imaginaire (pour moi, elle se situe au beau milieu du lac et en lévitation, comme un tableau de Magritte). Normalement, disent les deux "esprits" du livre, mon guide devrait m'accueillir de l'autre côté si j'en fais la demande... et si j'ouvre la porte bien-sûr. Ce que je m'empresse de faire. Et ça ne manque pas. Le tableau montagnard disparaît pour laisser la place à un grand vide (ou une autre dimension ?) vite animé par la présence d'un "être de Lumière" doré constitué de multiples poussières scintillantes en mouvement à dominante or et argent (on est aussi bling-bling dans l'au-delà?). Cet humanoïde est flou, nimbé dans une lueur dorée intense et rayonnante, beaucoup plus grand que moi, d'une consistance "vaporeuse", comme constellé de multiples "électrons" en mouvement. Je ne vois principalement que sa grosse tête (sans cheveu) et ses yeux (en amande, limite extra-terrestre) et son sourire bouche fermé à la fois bienveillant et joyeux, peut-être même malicieux. Pas le moindre habit, ni autre détail particulier. De cet espèce d'Extra-Terrestre (façon "rencontres du troisième type") se dégage un être aimant et plus grand que moi. Il s'approche très rapidement avec son grand sourire comme pour m'enlacer. En tout cas, c'est le sentiment agréable à ce moment-là que je ressens. Et il m'enveloppe, m'incorpore complètement. Il est en moi et tout autour de moi, et cela me procure une autre sensation: celle d'être protégé. Pas un mot. Pas de nom donné, par contre juste deux sensations très agréable (et infantilisante): amour et protection. Tout cela est bien beau, trop beau non? C'est vraiment comme dans un rêve qui ressortirait des sensations vécues dans un film à la Spielberg ou ailleurs. Mais voilà, je ne dors pas, je pense même et dirige ce que je suis en train de vivre tout en continuant de lire les conseils et suggestions du livre. L'aventure (ou le délire) continue donc, l'émotion ressentie aussi. Sa présence dans mon corps rappelle les sensations que l'on peut ressentir lors d'une première rencontre amoureuse, si pure et si puissante. Rien de sexuel, (d'ailleurs je ne saurais dire si il avait un sexe) mais tout de même le ressenti (l'extase ?) n'était pas loin des préléminaires.
Après la prise de contact avec son guide, précise le livre, Il devrait se mettre à parler à travers moi. Pour cela, il est nécessaire de répéter vocalement un mantra "d'ouverture" (le fameux "Om", par exemple) afin que sa gorge puisse s'équilibrer avec les vibrations de l'être de lumière. Ainsi, des sons venant de sa part devrait sortir, il se pourrait même qu'il donne son nom.
C'est le point d'orgue de la majorité des channels qui effectivement laissent entendre la voix de leur guide à travers eux.
Je répète donc à voix basse, la bouche entrouverte, très lentement, au même rythme que ma respiration de graves et longs "OMmmmmm". Pas l'ombre d'une amorce de prise de parole de mon guide. Pas de nom, encore moins un dialogue: j'ai un guide muet ?
Au bout de sept bonnes minutes toujours rien. Je décide de passer au chapitre suivant, d'autant plus que mon chat qui dormait au bout de lit commençait à me regarder, sérieusement agacé avec mes miaulements répétés. Continuant toujours d'analyser la situation, j'abrège aussi ne voulant pas forcer les choses au risque de les créer inconsciemment (si ce n'est pas déjà le cas). Je garde en tête le danger de vouloir obtenir systématiquement des résultats. Je n'ai pas envie de me forcer à y croire pour commencer à parler à la place d'un être qui n'existe pas.
Les pages suivantes expliquent que si rien ne se passe, il y peut-être mieux à contacter. Ce que je fais. Je demande donc à mon être de lumière muet de me connecter avec un guide de haut niveau ET SURTOUT RIEN D'AUTRE, et j'en profite pour demander la protection de Saint Michel (pas mentionné dans le livre) histoire de ne pas me faire incorporer par n'importe qui... Ne sachant pas trop où et avec qui je suis. Je continue de ressentir la présence de mon guide doré, mais ne le vois plus du tout. En plus d'être muet il semble en retrait. Serait-il susceptible? Ou changerai-je de plan de conscience ? Un "dialogue", soudainement, s'installe dans ma tête. Ce n'est pas une voix que j'entends, juste une pensée qui en amène une autre sous forme de conversation entre deux personnes: moi et l'autre (c'est dans ces cas-là que l'on comprend le "je est un autre" de Rimbaud). C'est comme si je me parlais à moi même, donc. J'ai par conséquent encore plus de doute sur un contact avec un guide de haut niveau et encore plus de doute également d'obtenir un véritable dialogue. Mais je continue la conversation (?) intérieure. Très rapidement, la teneur de la discussion est tellement étonnante et la manifestation de ce guide de haut niveau si impensable que cela authentifirait presque le phénomène. Sans aucune imagerie mentale, aucun son véritable, voici le dialogue que j'ai vécu dans ma tête:
"Oui, je suis là. Que veux-tu ?" (sensation de calme et de grande sagesse)
"Vraiment? Vous êtes un guide de haut niveau ?" (je reconnaîs ma façon de penser et me dissocie donc de la phrase précédente)
"Oui"
(A ce moment-là, ma raison reprend le dessus et je commence à vouloir réfléchir sur l'auto-suggestion)
"Reste concentré, continue de penser à notre contact. Tu n'as rien à craindre même si tu penses que ce n'est pas réel."
(étonnament, cette voix me dit le contraire de ce que je pensais à l'instant même)
"Mais, qui êtes-vous?"
"Je suis Jésus."
A cet instant, je supplie Saint Michel de ne pas me laisser avoir. Car j'en connaîs des médiums et autres fervents de l'écriture automatique qui pensent avoir Jésus comme guide et qui Lui font dire les pires âneries quand ce n'est pas carrément du révisionnisme. Alors non, Saint Michel, ne me laissez pas participer à cette vaste mascarade de désacralisation de Jésus. Virez-moi cette pensée (esprit ou quoique ce soit d'autre) de ma tête insistai-je en boucle. En plus (ma raison me projettant dans un futur proche); si j'en parlais sur "élévation" (ou ailleurs) j'allais perdre considérablement toute crédibilité et passer pour un sacré orgueilleux de pouvoir penser une seconde que je puisse parler avec Jésus. Je veux pas de ça. Déjà, faire parler les morts, je trouve ça limite surtout si on leur prête des intentions et paroles qu'ils n'ont pas. L'USURPATION D'IDENTITE, même d'un décédé, me révulse au plus au point. Donc Non, tout mais pas Jésus, j'y crois pas une seconde; c'est un piège que me fait une entité du bas astral ou que je me fais tout seul.
Toujours très rapidement, presque en coupant ce que à quoi je pensais, Jésus me calme et (comme pour confirmer que c'est bien Lui et qu'Il me connaît) me dit:
"Il faut que tu arrêtes de douter. Et surtout que tu ne fasses pas semblant de douter de moi, de ma résurrection... Alors qu'en fait, tu n'en doutes pas un seul instant. Tu le sais bien."
Là encore, cette phrase me surprend. D'abord parce que je ne me prends pas pour un saint qui pourrait discuter avec Le Christ, ensuite parce que j'avais décidé d'arrêter ce faux contact, et surtout parce que jamais j'aurais eu l'idée de penser cela. Pourtant, c'est parfaitement juste. En ce qui me concerne "le doute renforce la foi" est l'un de mes modes de réflexion. Comme en Inde, j'estime qu'on ne peut avoir une vrai foi qu'en l'expérimentant aussi soi-même, donc en se posant des questions plutôt que de suivre aveuglément les voies tout tracées imposées par la religion. Et là, on me dit de ne pas perdre du temps à douter sous prétexte d'apporter du raisonnement à ma foi, voire faire mon intéressant sur Elévation. Non, vraiment je ne me l'aurais jamais dite cette phrase là.
"Oui, je me suis vraiment physiquement éléver dans les cieux" me rajoute la Voix.
"Vraiment ? Mais comment ? Et pourquoi ? C'est juste impossible ? Et ya pas de raisons valables ?" Rétorque-je.
"Si je me suis élévé dans les cieux, c'est pour montrer que de là où je suis, je vous vois tous. Que je vous enlace, vous englobe tous."
Me voilà donc en train de discuter avec Jésus. Heureusement que je m'étais relaxé avant, parce que c'est assez déstabilisant. Je continue de me méfier de mes "fantasmes " mais continue de jouer le jeu en répondant directement à Jésus que sa présence me fait peur: soit parce que je suis persuadé qu'il y a tromperie, soit parce que si c'est vrai, que j'ai peur qu'il me juge, et que ma vie risque de changer.
"Peur" n'est pas vraiment le bon terme car à aucun moment le "dialogue" était angoissant, bien au contraire. Comme cette expérience était sympathique et agréable, quelle sensation de bien-être déjà avec la présence de cet être de lumière doré, et surtout par ce "contact" avec Jésus. C'est juste une certaine crainte sur ce qui pourrait arriver à mon petit train train quotidien si je m'associais totalement à Jésus (ce qui est pourtant pour moi le but essentiel de ma vie sur Terre, comme ailleurs, car pour moi Jésus est Dieu personnifié). Assumer de vivre comme des Saintes Thérèse, Jeanne d'Arc, Marthe Robin...pour qui les épreuves ont été sacrément intenses et dont les fins furent pour le moins éprouvantes, très peu pour moi. Si je pouvais continuer de pointer en attendant la retraite pour être pépère à rien faire plutôt que de m'occuper de tous les miséreux de la Terre... Non, vraiment vivre avec Jésus est un honneur que je ne me sens pas capable d'accepter en bon catho pas si catho que cela au pied du mur (et certainement encore plus vif à renier trois fois Jésus que Saint Pierre avant que le coq ne chante / St Luc 22, 54-62 ). Bref, je suis un tiède, et je sais que dans l'Apocalypse de Saint Jean (chapitre 3) il est écrit: "Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche." (Ce que je comprends comme: "choisis ton camp mon pote et agis en conséquence, j'en tirerais les conclusions.").
Pourtant, Le christ ne s'offusque pas de ma crainte à le suivre et me rassure même:
"Ne te sens obligé de rien. Ai juste conscience que ce que tu vis est une toute petite vie et qu'avec moi tu pourrais vraiment vivre".
Toujours sceptique, je Lui demande:
"Mais Jésus, peux-tu me dire si tu es le Fils de Dieu?"
Réponse immédiate:
"Dieu est mon Père."
Cette subtile nuance, là aussi, qui ne peut venir de moi ni de ce que je pense, me surprend tellement que j'en perds ma concentration et me retrouve allongé sur mon lit avec la certittude d'avoir tout rêvé, tout inventé ... ET surtout que j'étais sacrément gonflé d'oser penser dialoguer avec Jésus. C'est alors que m'est revenu une autre de ses phrases qu'Il m'avait dîtes pour se faire reconnaître (et peut-être pour me faire comprendre comment rester avec Lui): "J'étais déjà aussi proche de toi, quand tu as lu les évangiles assis sur ton rocher au Portugal" (ce qui était un souvenir effectivement fort et un livre clé de mon existence dans ma connaissance de Jésus). Détails intimes qui me replongent à Lagos en 1992 et dont, il est vrai, j'ai gardé un souvenir impérissable (comme pour toute personne qui lit les quatre évangiles avec son coeur).
Qu'ai-je donc vécu?
Un rêve? Non, je ne dormais pas. Je tournais même les pages du livre.
Un rêve éveillé? Un état modifié de conscience?
Etais-je dans un état hypnotique grâce à la relaxation et aux suggestions écrites dans ce livre?
Etais- je dans une autre dimension?
Est-ce moi qui l'ai pensé? Créé?
(Mais au fait, comment savoir d'ou viennent mes pensées? Y en a-t-il une seule qui soit de moi? et moi, qui suis-je vraiment?)
Quelle expérience, tout de même... Je ne saurai en tirer des conclusions définitives, néanmoins je ne peux pas nier l'avoir vécue et c'est bien pour cela que je la partage.
Peut-être que ce genre de contact ne peut s'obtenir qu'avec une certaine forme de rêverie, de pensée créatrice? Du moment que cela nous permette de nous approcher de la Vérité qu'importe le moyen ? Même, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ? Mais l'ivresse est-elle une bonne chose?
Je préfèrerai jouer sur lles mots en disant que même une gourde peut étancher notre soif... de savoir.
Je suis bien placé pour savoir que pour donner des émotions (ou informer) il faut travestir la réalité pour que cela passe en Télé ou au cinéma (si vous ne rajoutez pas de belles lumières, de la musique, des décors, des rires et autres archétypes exagérés... le spectateur n'est pas "dedans", la magie n'opère pas). Ce n'est pas le cas ici, je n'ai fait aucune censure, j'ai juste retranscrit fidèlement, sans artifice une expérience au risque de passer pour... une gourde.
En tout cas, le peu d'intelligence que j'ai m'empêche d'accepter de "lâcher prise". C'est pour moi synonyme de ne plus réfléchir. Mais c'est vrai qu'à force de garder un esprit cartésien, il se pourrait bien que je doute de l'existence de Dieu, même si Il se présentait à moi en me serrant la main.
Pour finir, j'ajouterai (synchronicité ? ou aide de mon guide ??) que le soir même, ayant du mal à dormir, j'ai allumé la TV et suis tombé sur un film documentaire de Martin Scorcese sur la vie de Georges Harrison (des Beatles). Jusqu'à 2H du matin, il montrait un fabuleux parcours spirituel et amour de Dieu dans lequel je ne pouvais pas (bien que moins connu, moins riche, moins intéressé par l'Inde et surtout moins drogué que lui) ne pas y voir des analogies. Manifestement capable du pire comme du meilleur (comme tout bon être humain qui se respecte), je garde en mémoire (entre autre) sa chanson "my sweet Lord" étant une pure merveille et le fait qu'il a osé produire "La vie de brian" des Monty Python (dont je conseillerai plutôt "Le sens de la vie"). Sa vie fût étonnante, et sa dernière femme mériterait bien à elle seule tout un film tant il émanait d'elle une compréhension et une sagesse de la vie (et de l'invisible) manifestement pas uniquement transmis par George Harrison.
Samedi 29 août 2015.
Et pour vraiment en finir, je me dois de préciser que professionnellement depuis cette rentrée (et malgré les incertitudes qui pèsent à mon égard depuis plus de trois ans maintenant) j'étais complètement zen et détaché des nombreux tracas et vissicitudes liés à la chaîne qui m'emploie. Sauf qu'hier, on m'a demandé de prendre rendez vous avec la personne la plus haut placée de la société. Les choses risquent fort de bouger. Mais dans quel sens?
De nouveau, dans un état d'angoisse avancé (car tout de même depuis 2013, il m'a été dit que je ne faisais plus parti de l'émission à laquelle je collabore depuis 25 ans), j'ai fais un petit coup de channeling express. Tout seul, sans refaire tout le parcours du livre, j'ai demandé à mon guide la teneur de ce rendez vous, si je devais y venir avec un représentant syndical... La réponse ne s'est pas fait attendre: "ce n'est pas la peine de t'inquièter. Ce rendez-vous n'a rien à voir avec ce que tu peux penser; en bien ou en mal." Sous-entendu: vas-y les mains dans les poches et en toute amitié. Ce que j'ai encore une fois du mal à croire vu la conjoncture actuelle.
Je ne devrais pas doublement m'inquiéter car il est écrit dans le chapitre "Se connecter à son guide", page 113: "Maintenant que vous vous êtes ouvert à la pratique du channeling, une foule de bons changements vont se produire dans votre vie si vous êtes prêt pour les accueillir. Vous allez avoir les moyens de réaliser vos désirs et d'attirer vers vous plus facilement que par le passé, les choses qui sont destinées à votre bien supérieur."
Je ne devrais pas triplement m'inquiéter car si la pensée est créatrice je risquerais de me porter la poisse. Toujours page 113 d'ailleurs, il est mentionné: "Vos paroles et vos pensées auront plus d'influence .../... Concentrez-vous sur ce que vous voulez plutôt que sur ce que vous ne voulez pas, car vous allez obtenir ce sur quoi vous vous focalisez."
Dans moins de quinze jours, je saurai si j'ai eu raison de faire confiance à ce livre et aux guides contactés.
Lundi 28 septembre 2015.
Plus de quinze jours plus tard (car le rendez-vous a été repoussé plusieurs fois) j'ai enfin pu m'entretenir avec le Grand Manitou de la société qui m'emploie (et qui peut-être lit ces lignes aussi).
A ce jour, je ne sais que penser.
Ce qui est clair, c'est qu'un changement imminent m'a été une fois de plus confirmé, ce qui correspondait bien à mes craintes initiales réfutées par mon guide. Guide (si tant est qu'il m'avait répondu lors de mon channeling express) que je trouve plutôt cool et aussi nul que les nombreux voyants qui m'ont annoncé monts et merveilles depuis si longtemps.
Franchement, ce que je vis professionnellement est loin d'être sympa. Bon, c'est vrai que dans l'absolu, face à l'éternité, il n'y a pas de raison de s'inquièter; mais tout de même, ce jour-là, un représentant syndical n'aurait pas été de trop.
Au final, j'ai bien du mal à y trouver quoique ce soit de positif... Bien que cet entretien se soit effectivement déroulé "en toutes amitiés".
A suivre...
Pendant que je tapais ces lignes, les cloches pour la messe de 18H30 sonnent au loin. Je me demande bien si je ne ferais pas mieux d'y aller et de mettre un cierge au point où j'en suis.
Mais le temps me manque et il faut encore que je relise cette page: il reste toujours des fautes à corriger et des informations à préciser. Comme pour l'extrait de l'Evangile où l'on parle de Saint Pierre reniant le Christ avant le chant du coq. J'ai donc vérifié sur internet via le site du Vatican (http://www.vatican.va), une façon comme une autre d'être en communion avec l'église, et suis tombé quelques lignes plus bas sur cette prière qui répond étonnamment en écho à mon manque d'engagement avec Jésus.
Car qu'Il m'ait vraiment parlé ou non, c'est bien vrai que je suis un misérable Chrétien qui pense plus à son confort qu'à Dieu.
Yann-Erick
PRIÈRE
Seigneur, avec quelle facilité nous tolérons une divergence toujours plus grande entre ce que nous prétendons être et ce que nous sommes réellement! Trop souvent, nous ne parvenons pas à mettre en œuvre nos propres décisions et pas même à honorer parfois les promesses les plus solennelles! Par conséquent, nous sommes souvent hésitants au moment de prendre un engagement définitif même avec toi.
Nous confessons que nous ne sommes pas parvenus à apporter dans notre vie cette discipline intérieure, que l'on attend de toute personne adulte et qui est nécessaire au succès de tout projet humain. Accorde la fermeté à notre détermination intérieure. Aide-nous à conduire à une heureuse conclusion toute œuvre de bien commencée. Rends-nous capables d'être "debouts, comme des gens parfaits et pleinement accordés à la volonté de Dieu" (Col 4, 12).
/https%3A%2F%2Fwww.vatican.va%2Fnews_services%2Fliturgy%2F2009%2Fvia_crucis%2Fimg%2Fstazione4.jpg)
Sœur Marie Claire Naidu - Deuxième moitié du XX siècle Eglise de l'Assomption de la Vierge Marie Bangalore (Inde) QUATRIÈME STATION Jésus est renié par Pierre /V. Adoramus te, Christe, et ...
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/2009/via_crucis/fr/station_04.html
Commenter cet article