Jacques Blanc-Garin
Discussion sur la TCI chez le créateur de l'association "infinitude".

Vidéo en trois parties.
Première partie - Durée : 33 minutes.
Deuxième partie - Durée : 37 minutes.
Troisième partie - Durée : 33 minutes.
Plus d'infos :
- Mon compte-rendu suite à cette vidéo (suivit de celui par J. Blanc-Garin) :
Durant la post-production de cette vidéo (montage, mixage, etc...), j'ai bien entendu écouté le son attentivement dans l'hypothèse que des bruits étranges se révèlent (voire des messages). Voici mon compte-rendu :
Pour la première partie, j'atteste que nous étions seuls Jacques et moi (et aussi le chat Sirius, qui commençait à trouver le temps long de ne pas avoir sa pâté) dans une pièce fermée sans radio ou autre appareil sonore branché (mon téléphone était aussi coupé). Seules trois caméras (avec leur micro incorporé) et mon micro-main étaient les engins électroniques en fonctionnement ce soir-là (avec une horloge et deux-trois lampes aussi). Pourquoi ces détails me direz-vous ? Tout simplement pour authentifier que mon micro ne pouvait enregistrer que nos deux voix et rien d'autres. Et pourtant, à la 5ème, 13ème et 18ème minutes dans cette première partie, j'ai constaté de courts bruits au-delà de nos deux personnes.
A la 18ème minute, un "bip" se fait effectivement entendre. Il arrive juste après que l'on parle de Monique Simonet, et je suis certain que de mon côté je ne pouvais produire ce petit son. Par contre, au domicile Blanc-Garin, qu'il y ait, par exemple, une montre, une horloge en mode "top sonore" activé... C'est bien possible. D'autres électroniques bippantes, non visibles à première vue, pourraient donc tout simplement avoir produit ce bruit (peut-être même une chatière automatique que Sirius aurait activé en passant ?). Cela peut être aussi un grincement de l'un des ressorts du canapé. Il y a un "bip" oui et alors ? Avant de plonger dans l'irrationnel, le pourcentage pour ce soit bien un son banal est tellement fort que cela ne vaut pas la peine de l'étudier plus profondément comme je l'ai déjà fait dans ma vidéo avec Florence Hubert (analyser les différents angles, augmenter le volume, le ralentir , etc). Franchement, on voit mal qui que ce soit de l'au-delà qui enverrait un "bip" pour se manifester, à part peut-être le mime Marceau (quand on cherche on peut toujours trouver).
A la 13ème minute, j'ai repéré un drôle de borborygme. Avec le recul, je pense (et avec tout le respect envers Monsieur Jacques Blanc-Garin) que ce bruit provenait de son estomac qui criait famine vu l'heure tardive de l'enregistrement. Si il y avait des grenouilles cela ne pouvait être raisonnablement que dans son ventre car :
1) mon micro n'enregistre pas au-delà de 3 mètres
2) les batraciens étaient déjà en mode hibernation à cette période.
C'est en tout cas, pour moi, la seule explication rationnelle pour ce son. De plus, on ne le retrouve pas sur la prise de son de mes trois caméras, ce qui appuie l'hypothèse d'un petit son corporel situé entre nous deux. Je l'ai quand même extrait et étudié plus longuement. Cela donne ceci (si une autre explication voire un message vous vient, n'hésitez pas à me le dire) :
A la 5ème minute, une tonalité bien différente des deux autres (plus nette, plus proche d'une intonation humaine) m'a fait sursauter durant le montage de la première partie de cette vidéo. On entend clairement un bruit mystérieux s’immiscer dans notre conversation. Oui, mystérieux car je ne m'explique pas sa provenance, pas de mon côté, ni celui de Jacques en tout cas. Le chat peut-être ? Alors, bien-sûr, je connais la chanson... des Frères Jacques en l’occurrence: "... C'est le petit bout de la queue du chat qui vous électrise..." Mais dans le cas présent, Sirius n'était pas du genre miauleur (le son ne ressemble pas un miaulement non plus) et d'ailleurs ne s'est manifesté qu'à la 20ème minute.
Sur la vidéo, certes au moment précis de "l'apparition sonore" on me voit déglutir (afin de mieux boire les paroles de mon interlocuteur) mais il n'y a aucune raison que cela provoque ce genre de son (un rot, je dis pas; mais cela ne risque pas de m'arriver. je sais me tenir, tout de même). A moins que je sois ventriloque sans le savoir ? Pour autant comme les micros des trois caméras l'ont enregistré aussi j'en déduis que ce son (et sa provenance) n'est pas du même style que le gargouillis de la 13ème minute.
Bien-sûr les complexités du numérique n'excluent pas un bug de mon micro (qui se fait bien vieux d'ailleurs... Quelques dons pour "élévation" seraient les bienvenus pour que j'en achète un autre). Un bug qui n'écraserait pas pour autant les autres bruits ambiants sur l'enregistrement et qui ne s'est plus reproduit ensuite. Pas très plausible comme explication, non plus. Et puis, comment comprendre que les micros de mes trois caméras aient aussi capté le même son (un bug simultanément sur quatre appareils, avouez que ce ne serait pas de chance). Bizarrement, c'est exactement le même genre de manifestation qu'avec ma vidéo avec la médium Florence Hubert (Jacques Blanc-Garin et moi n'ayant rien entendu lors de l'enregistrement).
Étrange, étrange... Allons-y pour l'analyse:
J'ai réécouté une bonne trentaine de fois, retravaillé le son, changé d'angle de caméra, agrandissant l'image, augmentant le volume (tout en me grattant la tête) pour trouver une explication logique.
J'en ai peut-être une: ce serait la "faute" de Jacques Blanc-Garin (encore lui). En effet, sur un angle différent et agrandi de la vidéo on pourrait penser qu'il ferait un bruit de bouche (une sorte de chuintement) en respirant pile au moment où le son fantôme s'entend. Mais en fait, au ralentit on s'aperçoit qu'il y a bien deux sons distincts, se mélangeant même à un certain moment. Pas possible de s'accrocher aux branches à ce point pour raison-garder avec cette dernière hypothèse "logique". Jacques Blanc-Garin a peut-être des gargouillis mais ne chuinte pas.
Alors d'où provient donc ce son décortiqué dans la vidéo ci-dessous?
Je vous laisse me faire part de vos idées. De mon côté, j'entends bien un semblant de phrase, mais je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous influencer (et faire de la paréidolie).
En tout cas, pour moi, l'apparition de ce son est inexplicable si l'on reste fermé à l'hypothèse de la Transcommunication Instrumentale. Mais je m'emballe peut-être, trop content de prouver une manifestation de l'au-delà ?
A la fin de la deuxième partie, je me suis lancé (galvanisé par les propos de Jacques Blanc-Garin) dans une TCI à l'impromptu. Après avoir fait solennellement appel à quelques défunts-amis communs (et même plus personnels), j'ai laissé mon micro disponible en faisant silence pendant 20 secondes. Ci-joint la séquence "libre antenne pour les esprits" et le son retravaillé par la suite (1'40 minute à regarder avant de continuer la lecture):
Après l’étonnement passé, et en réécoutant encore plus attentivement, j'ai constaté que ce fameux "Bambi" (qui était aussi enregistré par les micros de mes trois caméras) revenait à plusieurs reprises (certes moins fort) et surtout à intervalles réguliers... aussi précis qu'une horloge. Horloge du salon donc avec un son tellement "travaillé" qu'il en devient déformé et automatiquement fait apparaître à qui veut l'entendre autre chose que la réalité (le son initial). Ajouter à cela un désir intense et constant d'entendre un message et l'auto-illusion fait son oeuvre (pour ne pas redire paréidolie). Pour cette TCI de 20 secondes donc pas d'amis de l'au-delà au micro mais l'illustration par l'exemple du danger de vouloir entendre ce qui n'existe pas. Bon, il y a toujours la théorie que les esprits doivent utiliser un bruit existant pour se faire entendre (et encore le message n'est audible qu'après manipulation technique du son). Mais dans ce cas précis si "Bambi" il y a, pourquoi cette répétition rythmée par les secondes de l'horloge? Non vraiment: "quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup" comprenez par là que si le son n'est pas net, c'est que c'est vraiment pas net !
La seule déduction que je puisse retirer de cette petite expérience de TCI c'est qu'il ne faut pas prendre ses désirs pour des réalités; et que, tout du moins, ce n'est pas parce que la transcommunication fonctionne avec des machines qu'il faille penser que ça marche sur commande.
J'en arriverai donc à douter du son fantôme que j'avais vécu avec Florence Hubert (ainsi que celui apparut spontanément aussi à la 5ème minute de cette vidéo). Il est certain si l'on veut rester cartésien et logique on peut toujours trouver une autre explication plus raisonnable. Surtout qu'un son "inexplicable" (et en plus incompréhensible) est justement pas systématiquement à expliquer comme un contact avec l'au-delà.
Devrais-je en conclure que la TCI n'existe pas car je n'ai jamais vécu de TCI probantes lors de mes tentatives à l'improviste dans ces deux premières parties?
Et bien non, triple fausse déduction!
D'abord parce qu'il reste la troisième partie de ma vidéo à analyser.
Ensuite, la plupart des chercheurs en TCI qui ont consacré leur vie à transmettre (comme Monique et Jacques Blanc-Garin) sont des messagers de l'au-delà indéniablement honnêtes et sérieux. On ne peut pas douter de leur travaux!
Et qu'avec l'IFRES, en compagnie de ma femme, nous avons bien vécu une manifestation de l'au-delà à travers des machines (en l’occurrence images TV) :
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Présentation du "photomaton des esprits" avec Joël Ury et Jean-Luc, au siège de l'IFRES (Val d'Oise). Reportage vidéo en trois parties. Enregistré en novembre 2011. Première partie - Durée: ...
Expérience TCI en direct dans la troisième partie (à la 9ème minutes).
Concernant la troisième partie, le "tuto" expliquant le mode de fonctionnement pour réaliser une bonne TCI a malheureusement pris le dessus sur la possibilité d'avoir une présence sonore de ma chère mère. Sur les cinq minutes ré-écoutées avec Jacques, rien n'en ai ressorti sur le moment. En fait, c'est surtout inaudible car je parle trop sur l'enregistrement. C'est un coup pour rien et par ma faute (ce qui me pousserait d'ailleurs à le refaire plus consciencieusement et régulièrement, d'ailleurs... Si j'en avais le temps). Et puis, ce jour-là, la discussion avec Jacques Blanc-Garin était plus passionnante et enrichissante que d'entendre un vague "je t'aime" de ma maman. Une autre fois donc?
Mais "à cœur vaillant rien d'impossible" et en réécoutant en post-production ces 5 minutes de TCI, j'ai quand même pu déceler un son (une voix même, mais aucunement liée à celle de ma mère car plutôt masculine).
Étrange sentiment que cette exaltation qui s'effondre très rapidement à chaque fois que je pense déceler une "présence". Je ne peux m'empêcher de repenser à ce que j'ai écrit au début de ce compte-rendu: "quand on cherche on peut toujours trouver". Et si la pratique de la TCI ne permettait juste, par sa méthode de traquer le moindre bruit parasite (la moindre poussière cachée sous le tapis), que de créer une manifestation non pas d'esprit mais pour notre esprit ? Juste pour nous conforter dans une croyance de contact avec l'au-delà ?
Quand on sait ce que l'on cherche on s'accroche à tout (et n'importe quoi) pour le trouver... au risque de se tromper, un peu comme les avocats qui sont prêts à tous les mensonges pour prouver l'innocence de leur client.
Si le cœur (et l’oreille) vous en dit, voici les 5 minutes sans aucune coupes de cette tentative de TCI en pleine interview; suivit de la réécoute au son amplifié et ralenti du son que je qualifierai au minimum d'étrange de part sa présence (comme un réponse) juste à l'instant où je lance la TCI par ces mots "allons-y":
J'étais dans cet entre-deux en continuant la réécoute de cette troisième partie lorsqu'encore une fois un bruit saugrenu a attiré mon attention. Je précise que, mon micro-main étant posé sur la table à côté du magnétophone de Monsieur Blanc-Garin, j'ai été tout particulièrement attentif à ne pas m'arrêter sur des bruits parasites que l'on pourrait considérer comme surnaturel du style : objets que l'on glisse sur la table, respiration, tapotement de clavier d’ordinateur, cliquetis de souris, main se posant sur la table, bruissement d'habit, chaise qui grince... Malgré tout, la 28ème minute est assez saisissante (enfin si l'on veut bien considérer que ce n'est pas la continuation d'une respiration de l'un de nous deux). On pourrait effectivement penser que c'est une respiration de Jacques comme entendu (bizarrement bien forte) à la 29ème minutes. Mais voilà au visionnage sur les trois angles de mes caméras on voit bien que tous les deux avions fini de rire et de reprendre notre souffle. Et ce son se démarque une fois de plus lors d'un petit silence (c'est vrai qu'il faut y mettre du sien et choisir son moment pour en placer une avec moi, même si on vient de l'au-delà).
Personnellement, j'estime ce passage tout aussi intéressant que la 5ème minute de la 1ère partie et le "j'suis là" à la fin de la 6 minutes dans cette 3ème partie.
Cette nouvelle présence sonore est tellement forte (et je le souligne à nouveau sur tous mes micros) que j'entends "t'es un seigneur". Message de l'au-delà que je valide donc tout de suite comme authentique tellement qu'il m'est agréable de croire que l'on m'estime à ce point et d'où que cela vienne. Bon, sérieusement il y a quand même quelque chose, mais qui dirait quoi ? Peut-être "mon p'tit coeur"?
Une conclusion à la fin de cette discussion de plus d'1h30 avec Monsieur Jacques Blanc-Garin, chez lui dans l'Eure ?
La TCI existe belle et bien ? Les machines seraient au service de l'homme et des esprits ?
Ben... Peut-être bien que oui, peut-être bien que non (J'étais pas en Normandie pour rien).
En écoutant le témoignage de Jacques Blanc-Garin, il n'y a aucun doute pour moi (comme lors du témoignage de Jean Morzelle sur son Expérience de Mort Imminente).
En pratique, certes, c'est moins évident, mais encore faut-il s'accrocher. A la fin de l'entretien, Jacques a dit qu'il lui a fallu 8 mois avant que sa TCI marche. Des marches de pratique et de patience, il y en manifestement beaucoup à gravir avant d'être suffisamment élevé pour capter les esprits !
Cela me fait penser au chants d'oiseaux (tourterelle, rouge-gorge, mésange, merle, moineau, perruche, ...) que j'entends beaucoup plus nombreux dans mon jardin depuis que j'y ai disposé des graines un peu partout. Ces petits anges sont en effet discrets et méfiants de nature. Leur domaine est le ciel (et, en plus, ils se cachent pour mourir). Comme les papillons, ils sont souvent liés au monde spirituel. En tout cas leurs chants mélodieux (bien qu’incompréhensibles) transforment agréablement mon environnement en un petit paradis. Mais cette présence de volatiles ne s'est pas faîte en un jour. Il a fallu que mes offrandes de graminées soient perçues par eux et qu'ils décident de descendre pour en profiter (certainement après analyse des lieux et vérification de mes bonnes intentions).
Apprivoiser les oiseaux n'est pas chose facile. Le contact n'est pas immédiat, la confiance souvent remise en cause, ça reste volatil. Il en va certainement de même avec les relations humaines... dans ce monde, comme dans l'autre.
Jacques a dit aussi que la TCI n'est donc pas accessible à tout le monde "on n'est pas tous égaux devant le phénomène". J'en déduis que cela vaut pour les deux mondes. Tous les esprits ne doivent pas arriver à communiquer ainsi et fonctionnent suivant leurs propres principes (et atomes crochus ?) dans une dimension où il n'y a pas de règles (du moins celles de la science actuelle).
En résumé, en TCI (comme ailleurs):
1/ "on a rien sans rien": il faut y mettre du sien, persévérer.
2/ "Paris ne s'est pas fait en un jour": la patience est de mise. L'au-delà n'est pas aux ordres.
3/ "le soleil brille pour tout le monde" mais "il faut de tout pour faire un monde": les esprits sont partout mais tout le monde ne peut pas les capter. Il faut quand même avoir quelques prédispositions, voire être un peu médium. C'est un fait qu'on ne peut pas-être tous un grand sportif, un sauveur de la nation, un chanteur d'Opéra, un millionnaire du loto. Et encore moins Jeanne d'Arc, Bernadette Soubirous ou Padre Pio. Hasard ou prédestination ?
D'ailleurs, pour rester sur ma parabole avec mes nouveaux amis à plumes associés à mes futurs amis désincarnés, ils sont peu nombreux les hommes illustres (spirituels ou non) à avoir dans leur vie la même connexion avec les oiseaux que saint François d'Assise. Leurs statues par contre si.
Je termine cette petite digression, sur la condition humaine de nos illustres ancêtres dévorés par les vers depuis bien longtemps aux statues continuellement décorées par des fientes de pigeon (à propos de fientes de pigeons: jetez un coup d'œil sur "la Fientologie" autre manifestation de paréidolie), par la nécessité d'avoir une énorme humilité, envers "la mort cette inconnue" comme on dit.
On ne sait rien et on est peut-être rien ?
Oui mais voilà je suis croyant! Et "croire c'est espérer" et comme en plus "l'espoir fait vivre" il y a de quoi rester enthousiaste en se disant que "ce n'est pas parce qu'on ne connaît/aime pas Dieu que Lui nous connaît/aime pas".
Mais alors, y-a-t 'il une conclusion à cette vidéo avec Jacques Blanc-Garin ?
Le lendemain matin suivant l'écriture du paragraphe précédent, en allumant la télé sur MTV, je suis tombé sur la fin d'un des épisodes de "Catfish: Fausse Identité".

Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce programme de télé-réalité, ce sont des enquêtes d'arnaques sur Internet : des gens qui se font passer pour ce qu'ils ne sont pas dans des chats (Chat: transmission en temps réel de textes pour discussion entre personnes sur internet). Certaines victimes perdent ainsi au minimum un temps précieux quand ce n'est pas aussi de l’argent et ont le cœur brisé en communiquant pendant des années avec des personnages créés de toute pièce par des petits malins (des avatars) .
("Catfish" est intéressante à regarder en la transposant avec le spiritisme, et donc la TCI qui finalement est au mieux un chat avec l'au-delà. Quand on voit dans cette émission comment l'esprit humain peut-être tordu et malfaisant, il y aurai de quoi douter fortement qu'il n'en soit pas de même dans l'au-delà.)
Et donc, la première phrase que j'entends sur ma TV ce matin-là vient de la conclusion de l'une des victimes du Net (assez bête) pour tomber amoureuse à travers des photos d'un mannequin... Hélas pour elle, trafiquées par un adolescent perturbé se cachant derrière un faux profil: "Quand c'est trop beau pour être vrai, c'est juste trop beau".
Phrase qui donne écho à ma prise de position: "si c'est pas net, ben c'est vraiment pas net". Et oui, en TCI quand le message est parfaitement audible (comme une voix humaine, donc) c'est souvent louche. J'ajouterai donc que "si c'est pas net, c'est pas net" mais aussi: "quand c'est trop net, c'est pas honnête".
Cruel dilemme. La TCI serait une méthode de contact avec les morts aux potentiels de créations d'erreurs trop important ? Cette "chasse aux bruits paranormaux" systématique fausserait-elle le résultat par son principe et aussi l'envie de l'expérimentateur ?
1/ Fabriquer un son en l'extrayant du contexte original.
2/ Interpréter phonétiquement un bruit comme un mot (ou une phrase).
En ce qui me concerne, je pense que oui: mes sons "TCI" sont beaucoup trop faibles (dans les deux sens du terme) en comparaison avec ceux obtenus depuis des années par Monique et Jacques Blanc-Garin.
Quelques jours plus tard, une autre "synchronicité" (qui n'en est pas forcement une mais démontre juste que je n'arrête pas de penser à la TCI). Ma vue s'arrête sur la couverture du livre du psychiatre Serge Tisseron "L'emprise insidieuse des machines parlantes. Plus Jamais seul!"
La couverture parfaite pour un livre sur la transcommunication instrumentale ! Mais, en lisant le résumé, je comprends que ce n'est pas du tout le cas. L'inquiétude de Serge Tisseron étant sur les enceintes connectées et autres assistants vocaux qui envahissent notre vie privée et risquent à l'avenir de changer considérablement nos comportements mentaux. Mais bizarrement si l'on transpose quelques passages de la post-face en pensant à la TCI cela correspond (lire un texte en pensant à un autre sujet, une autre forme de paréidolie?) :
"... Les machines parlantes inaugurent une révolution anthropologique majeure qui touche au cœur même de notre humanité. Le fonctionnement mental, la fabrication des liens, l'attachement et l'organisation sociale en seront bouleversés. .../... influencer nos comportements, nos émotions, voire nos pensées... De ce que ce que nous sommes prêts à accepter aujourd'hui dépendra ce que nous vivrons demain."
Cela sonne comme un avertissement à ce que la TCI reste confidentielle car tous ne semblent pas aptes à bien l'utiliser, non ?
Alors, vraiment ?, "les morts nous parlent" comme l'atteste le père François Brune (soutenu par Rémy Chauvin et tellement d'autres) ?
Et quand est-il pour nos chers animaux de compagnie disparus ? Ils ont pourtant bien une âme ?
En TCI, ils semblent bien rares les miaulements ou aboiements de l'au-delà.
Voici, enfin, ma conclusion (au choix):
Pour faire simple (mais pas forcément court):
A travers l'Histoire (et mon histoire) j'ai constaté que parler avec les morts n'est pas si bon que cela pour la santé physique (et mentale ?). Etre au service des esprits (comme les médiums ou TCIstes) n'empêche pas de mourir d'un cancer ou dans le dénuement le plus total (et parfois même les deux). Aucun remerciement? Aucune protection ? Les esprits qui se manifestent manqueraient-ils de savoir vivre?
Mon doute se renforce aussi face au silence de nos bons apôtres de "la vie après la mort" une fois défunts.
Bien-sûr, c'est mon avis suite à mes expériences "ratées ?" de TCI et autres pratiques tentant de contacter clairement mes amis décédés. Les sons mis en exergue ici même peuvent paraître certes saisissants mais je trouve qu'ils restent cependant trop facilement explicables par des bruits de bouche et de respiration.
Je suis peut-être obtus mais tant que je n'aurais pas vécu personnellement un irréfutable contact et pas de vague chuchotement, je resterais dans la méfiance. Peut-être aussi ne suis-je pas capable de reconnaître une TCI quand elle arrive? Car enfin, tous ces sons repérés ici-même devraient suffire à en convaincre plus d'un.
Oserais-je considérer que j'ai trop peur de me tromper pour avancer dans ce domaine ? Peut-être.
Pour rester dans mes habitudes de transposition, je suis aussi tombé toujours par hasard sur le livre d'une psychanalyste Brésilienne spécialisée dans le courrier du coeur ("De vous à moi" de Betty Milan).
Elle écrivait qu'il fallait mieux quitter un conjoint "toxique" plutôt que le garder en pensant qu'il pourrait changer : "Mieux vaut accepter d'en finir avec l'illusion et passer à autre chose que de vivre avec en souffrant." Et de terminer tout de même par ces mots (tout à fait transposables pour les contacts avec l'au-delà) : "L'illusion n'est bonne que quand elle rend heureux." C'est vrai que si la TCI permet de faire passer la pilule amère d'un décès, d'une solitude injuste; il n'y pas de raison de s'en priver en faisant la fine bouche.
Mais tout de même, je reste dubitatif.
Cela ne remet aucunement pas en cause mon respect envers le travail de Monique et Jacques Blanc-Garin avec leurs nombreux contacts en TCI même si manifestement je n'y entends pas la même chose.
L'important est de garder le cœur et l'esprit ouvert à l'au-delà. Cela tombe bien, je suis croyant catholique, ma foi partage la certitude que la mort n'est qu'un passage. Et, si les morts ne veulent pas me parler (même à demi-mot), c'est peut-être tout simplement parce que j'ai mieux à échanger avec mes frères bien vivants. Comme dans la chanson de François Valéry: "Aimons-nous vivants ! N'attendons pas que la mort nous donne du talent...".
Pour se la jouer intello:
Discernement avant tout ! Ne pas se laisser attirer par le chant des sirènes, éviter de se précipiter sur l'un des nombreux écueils des eaux troubles du Styx. Ballotter entre le merveilleux et le raisonnable, toujours garder son cap vers l'au-delà. Continuer de mener sa barque avec l'aide de courants propices, en ramant beaucoup et, parfois, en étant conforté par quelques balises ou phares lumineux (comme Jacques Blanc-Garin ou cette exposition actuellement au musée Maillol "Esprit es-tu là ? Les peintres et les voix de l'au-delà").
Yann-Erick
Tout d'abord, je tiens remercier Yann-Erick pour le remarquable travail de montage qu'il a effectué, suite à notre long entretien au sujet de la Tci. J'en apprécie particulièrement le côté libre et émaillé de clins d'œil humoristiques, propres à alléger le côté "angoissant" que certaines personnes pourraient ressentir en présence de pratiques de contacts avec le monde des esprits. Cela évite de se prendre trop au sérieux, sans toutefois vouloir dire qu'il faille en faire un jeu, loin de là.
Ensuite, je voudrais faire quelques remarques concernant les résultats de l'étude effectuée à partir des essais réalisés.
1 – Il sera évident pour tout expérimentateur sérieux en Tci, que les conditions étaient loin d'être idéales, il y avait trop de perturbations induites par les échanges parlés, pratiquement permanents. D'ailleurs, au départ, il n'était pas question de faire quelque appel que ce soit, cela est venu de manière impromptue et je me suis prêté à l'exercice, mais sans aucun préalable de préparation, ni sans grande conviction. Même si la Tci doit être abordée de manière décontractée, il est quand même nécessaire d'avoir un comportement serein et confiant, au premier chef, mais aussi concentré, intériorisé dirais-je, ce qui n'était absolument pas le cas lors des essais.
2 – A partir de là, rien de ce qui en ressort n'est en effet concluant. Certes, il y a quelques petits passages "étranges", soulignés par Yann-Erick, mais qui ne signifient pas grand-chose, sur lesquels en général nous ne nous arrêtons pas, et surtout desquels on ne peut tirer aucune conclusion. A la limite, ils seraient même propres à semer le doute chez ceux qui ne connaissent pas le phénomène, et qui n'auraient jamais entendu de résultats probants.
3 - Dans ce que je vais exprimer ci-dessous, on retrouvera certaines parties formulées par Yann-Erick, mais cela me permet de les appuyer un peu plus. J'insiste bien sur le fait que la Tci n'a rien à voir avec les essais qui ont été réalisés et présentés, je dirais même qu'ils sont propres à la desservir.
En effet, lorsque l'on pratique sérieusement la Tci :
- On se met en condition, esprit et environnement ;
- On demande la permission d'effectuer un contact ;
- On ne fait pas d'appels "ouverts", soit non ciblés, mais on s'adresse à une entité précise ;
- On n'effectue un appel en direction d'une entité que si une demande a été formulée par un proche ;
- Une fois le contact réalisé, on remercie l'entité que l'on a contactée.
En conclusion, il faut bien comprendre que la Tci n'est pas un jeu, elle ne sert pas à faire du spectacle ni à traquer les "fantômes", comme certaines personnes s'amusent à le faire.
Sans chercher à faire l'éloge à outrance de la Tci, mais en me référant simplement aux nombreux résultats que nous avons obtenus au cours de nos 25 ans de pratique, avec mon épouse Monique, je peux dire que c'est un vecteur extraordinaire qui permet de redonner espoir à tous ceux et celles qui on perdu un être cher. Encore faut-il que le contact soit réussi et que les messages déchiffrés apportent des éléments de reconnaissance aux proches du défunt. Mais il faut être modeste, car ce n'est malheureusement pas toujours le cas, ainsi d'ailleurs que le souligne Yann-Erick "L'Au-delà n'est pas aux ordres". Cela veut bien dire que nous ne commandons rien, et qu'il doit exister une adéquation vibratoire entre l'appelant et le sollicité, de même que la volonté de part et d'autre de communiquer. Il faut être conscient que l'activité qui règne dans l'autre monde ne favorise pas toujours le succès d'un contact. On comprend alors, pourquoi j'insiste sur le fait qu'il faut une certaine préparation avant de tenter une liaison, ce qui va aussi dans le sens du respect que l'on doit à ceux que l'on cherche à contacter.
Jacques Blanc-Garin, le 04 juillet 2020
- TCistes incontournables (cités durant l'entretien) et quelques un de leurs livres :
Sonia Rinaldi (Brésil)
Hans Otto König (Allemagne-Belgique)
IFRES - Joël Ury (France)
Père François Brune (France)
Monique Simonet (France)
Yves Lines (France)
Roseline Ruther (France)
Friedrich Jürgenson (Suède)
Konstantins Raudive (Lettonie)
Marcello Bacci
Le couple Harsch-Fischbach (Luxembourg)
Pas de livres disponibles.
Monique et Jacques Blanc-Garin (France)
Autres livres incontournables
Jean-Michel Grandsire:
Philippe Baudouin:
- Les longs entretiens de Jean-Claude Carton ("étoiles du coeur", "IDFM", ...) avec Monique et Jacques Blanc-Garin (cités au début de ma vidéo) :
13 mars 2014
5 juin 2008
- D'autres vidéos :
10 mai 2014
15 février 2014
- Médium cité par Jacques Blanc-Garin dans la deuxième partie :
Marie Huvet
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Théosophe, Conférencière, Chercheur en énergie Quantique, Numérologue
Connaitre mon degré d'avancement, Savoir où je me situe sur le Chemin Spirituel Mettre fin à la dualité qui me déchire entre la lumière et la matière ; faire cesser les opposés. Entrer dans...
- Un des nombreux blogs avec des sons par TCI (via Monique Simonet) :
Mardi 12 novembre 2019.
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