Une interview audio de ma petite personne par Olivier, pour "L'Echo de la Source":
Audio de 33 minutes.
Olivier m'avait demandé de me rencontrer pour un enregistrement audio de ce que je pense et/ou ce que je crois, afin d'obtenir un savoir (ou une sagesse) de ma part.
N'était-ce pas me faire trop d'honneur de vouloir porter crédit à mes propos ? Ai-je pensé dans un premier temps en ayant l'image de ce chien dans le dessin de Gary Larson :
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Et finalement, au vu de ce que charrient l'ésotérisme et la spiritualité comme charlatans et malades psychiatriques (pullulant, entre autres sur le Net, dans le seul but de suivre "le buzz" pour une meilleure notoriété et donc avoir plus de "client"), au minimum mon honnêteté et intégrité suffisait pour effacer tous doutes (ou fausse modestie) face à cette montagne de mensonges et d'inculture.
Bon, je n'irais pas jusqu'à dire que je me trouve au sommet de La Vérité, et qu'il n'y a qu'un seul chemin. Mais, au moins, je poursuis (et partage) mon élévation. Qui m'aime me suive.
Dans cet exercice assez singulier "d'intervieweur interviewé", c'était assez difficile (surtout avec le bruit ambiant) de rester cohérent tout en faisant la part des choses. Mais, le résultat est intéressant; et, comme sur mon blog (et dans la vie), je suis resté enthousiaste avec mes convictions, mes interrogations (et contradictions s'ajoutant au fil du temps). D'où cette retranscription ci-dessous (avec, en bonus "miroir de miroir", les réponses supplémentaires de ma moitié: Laëtitia) :
Olivier :
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce podcast dédié aujourd'hui à un invité exceptionnel : Yann Eric, fondateur du blog Elévation sur Overblog.net et de la chaîne YouTube éponyme.
Si vous tapez sur un moteur de recherche Elévation de Yann Eric, vous ne pouvez pas le manquer. Et je vous recommande vivement de le faire puisque Yann Eric interview les plus grands noms de la spiritualité depuis plus de 30 ans.
Autant vous dire que je n'en menais pas large avec mes 3 ou 4 interviews à mon actif.
Mais mon invité s'est montré patient et compréhensif durant cet entretien que j'ai le plaisir de vous partager aujourd'hui.
Comme à l'accoutumée, j'ai proposé à Yann-Éric une liste de 10 questions, et puis nous avons ensuite laissé la conversation voguer librement. Je commence donc à poser la première question à Yann-Éric…
Qui êtes-vous dans cette incarnation ?
Yann-Erick : Oula, ça suggère déjà que je sois incarné, et je ne suis pas totalement certain qu'on puisse certifier ce genre de concept (rires). Et qui suis-je ? Effectivement, c'est la question primordiale. On devrait tous se connaître soi-même. Ces vieux de Socrate, Montaigne et compagnie disent tous la même chose. Et effectivement, il faut un peu mieux se connaître avant de découvrir les autres. Mais en découvrant les autres, on peut peut-être encore mieux se découvrir.
Laetitia : une âme parmi tant d’autres qui chemine, expérimente et qui tend à évoluer du mieux possible, à devenir « sage ».
Olivier : Sur une échelle spirituelle imaginaire allant de 0 étant Nietzsche par exemple et 100 étant Jésus, où vous situez-vous ?
Yann-Erick : Je pense que je suis le pauvre gars qui tient l'échelle.
Laetitia : j’espère être à 50 sur l’échelle spirituelle. J’ai encore à apprendre, à agir mieux mais je pense aussi avoir appris certaines choses qui vont dans le bon sens. Je ne pense pas être à 0.
Olivier : Par le bas alors, ou par le haut ?
Yann-Erick : Ah, ça !
Olivier : Selon vous, est-ce qu'il y a quelque chose après la mort ?
Yann-Erick : Absolument.
Laetitia : Si on veut donner un sens à la vie, oui, je veux croire en quelque chose après la mort. Il serait triste de mener une vie faite d’épreuves, de réussite, de joie… et que cela ne mène à rien. J’ai l’espoir que tout ce que nous vivons dans notre VIE est une étape. Nous apprenons, nous expérimentons pour ensuite passer à une autre dimension. Il y a des tests, des challenges que nous devons faire. Toutes ces expériences constituent une somme de connaissance à condition d’en prendre la mesure. Tout est-il important à vivre ? je me serais bien passée de certaines épreuves. Si je regarde le (mon) chemin parcouru, j’ai envie de croire que petit à petit un sens apparait à tout ce que je vis.
Olivier : Est-ce que c'est quelque chose de permanent ou est-ce que c'est quelque chose de provisoire en attendant autre chose ?
Yann-Erick : Autant qu'il est certain que nous sommes sur Terre à notre naissance, il est certain qu'à notre mort nous sommes ailleurs.
Laetitia : tout semble important, je ne raisonnerai donc pas en ces termes.
Olivier : Est-ce qu'on est seul sur Terre et dans l'univers ?
Yann-Erick : Jamais.
Laetitia : Pour l’univers, je ne sais pas. Je veux déjà me concentrée sur ce qui se passe sur la Terre et aussi dans une dimension « au-delà » mais proche ; l’univers est trop grand pour moi, cela me semble trop abstrait.
Olivier : Pensez-vous que la lumière ait gagnée ?
Yann-Erick : Oui. Il y a un proverbe que j'aurais peut-être du mal à retrouver, mais c'est du genre : “même dans la nuit la plus profonde, une étincelle donne de la lumière”. Un truc du style. Il y a un autre proverbe arabe qui dit, “c'est quand les nuits sont les plus froides que l'aube commence à poindre”. Donc oui, la lumière est partout. Et Pierre Soulages qui faisait des œuvres uniquement en noir, utilisait la lumière pour parfaire le noir. Donc la lumière, oui, elle est partout, mais je crains qu'il y ait quand même plus de noir que d'étincelant. Et si on croit à la théorie du nombre, on peut s'inquiéter.
Laetitia : Non, la lumière n’a pas gagné. 2 forces s’affrontent toujours : le bien et le mal. Dans la vie de tous les jours, nous en sommes témoins. Le mal est bien présent. Toutefois, il ne faut pas lui donner trop de place au risque de le faire exister encore plus.
Olivier : Et en même temps, dans une des interviews que vous avez faites avec Jean Prieur, il disait : “La lumière est antérieure, supérieure et postérieure.”
Yann-Erick : Oui, mais ça c'est Jean Prieur (rires).
Olivier : Est-ce que vous vous sentez bien dans cette époque ?
Yann-Erick : Oui, oui, bien sûr. Alors, il y avait un concept que soutenait d'une certaine façon le Père Brune, que nous sommes dans des kaléidoscopes et qu'on pourrait, hors du temps, sans être dans l'espace-temps, considérer que nos multiples vies sont en même temps, puisqu'il n'y a plus de temps, et que ce qu'on est content d'être dans son époque n'empêcherait pas qu'on soit aussi dans d'autres époques en même temps, que donc le concept époque ne soit rien du moment qu'on reste bien axé dans sa disposition à se tourner vers Dieu.
Laetitia : Je m’adapte à notre époque, avons-nous le choix ? Je ne peux m’empêcher de penser que la vie était plus douce par le passé. Le développement à l’extrême d’internet, des réseaux sociaux, de l’intelligence artificielle… nuisent à l’être humain, aux âmes. Surtout aux âmes ! A trop côtoyer l’hypermoderne, l’hyperconnecté, nous perdons le sens de l’essentiel. Et certains perdent le sentiment de l’émerveillement pour les choses simples… dans cette idée, non je ne suis pas bien dans cette époque… ou alors si, parce que je résiste encore.
Olivier : Bien placé.
Yann-Erick : Sous-entendu la lumière.
Olivier : Absolument… Le futur est-il déjà écrit ?
Yann-Erick : Dans les grandes lignes, oui. Quand on nait, on sait qu'on va mourir. Donc de fait, l'Apocalypse, un jour ou l'autre, arrivera. Après, dans les détails, je pense que là, ça reste à écrire.
Laetitia : dans les grandes lignes, le scénario est peut-être déjà écrit mais nous pouvons peut-être modifier quelques chemins. Je crois au libre-arbitre. Par rapport aux conditions de notre naissance et de notre enfance, soit nous nous contentons des premiers outils que la vie nous donne, soit nous nous interrogeons, nous agissons, il y a des choix à faire. Un point de départ nous est donné ainsi qu’une ligne d’arrivée et entre-temps nous choisissons les chemins que nous désirons emprunter.
Olivier : D'accord. Avez-vous déjà vécu des synchronicités ?
Yann-Erick : Oui.
Laetitia : Oui. Des situations qui font dire que des signes nous sont adressés… mais sans exagérer. Il ne faut pas tout interpréter.
Olivier : Des expériences hors normes ?
Yann-Erick : Oui, oui, oui. J'ai vécu beaucoup d'expériences paranormales sans vraiment les chercher. Par expérience, pour le blog, de temps en temps, je voulais en provoquer. Ça n'a jamais réussi. Mais d'une façon spontanée, voire irréfléchie, j'ai vécu certaines choses, oui. Mais ma raison les efface souvent. Heureusement il y a le blog et donc j'écris à l'instant présent ce qui m'est arrivé et en l'écrivant déjà je me dis mais c'est pas possible que j'écrive ça, je vais passer pour un idiot complet ou un farfelu ! Heureusement il y a quand même quelques traces comme ça parce qu'après, avec ma raison, j'oublie même les choses extraordinaires que j'ai pu vivre. Parce que ça rentre pas dans la case.
Laetitia : oui quelques situations hors normes. Quelques rares messages d’une autre dimension… peut-être. Ces évènements sont arrivés sans j’en fasse la demande.
Olivier : Avant dernière question, qu'est-ce qui vous fait monter en vibration ?
Yann-Erick : Je pense que l'énergie sexuelle associée à l'amour permet de forcément monter en vibration. Alors naturellement dans ces temps perdus où dès qu'on parle de sexe on est pointé du doigt et il faut surtout pas le mettre ailleurs, c'est délicat. Mais je pense que quand même, penser à l’Amour sans omettre le toucher, le sexe, permettrait à pas mal de gens d’être plus heureux et plus proche de l’allégresse.
Laetitia : La joie d’être avec l’être aimé ; certaines situations qui génèrent beaucoup d’émotions me redonnent la foi (des enfants joyeux, une scène de danse), la nature, la beauté d’un arbre, d’une fleur, la présence des oiseaux, les chats. Tout cela peut provoquer chez moi une exaltation hélas temporaire mais je m’efforce de prendre conscience de cette émotion.
Olivier : Est-ce qu’il y a un mantra en particulier qui guide votre vie.
Yann-Erick : J’ai beaucoup de mantras mais pas un en particulier.
Laetitia : il faut savourer les moments où tout va bien, ne pas se lamenter pour des broutilles, carpe diem, profiter du jour présent sans anticiper les malheurs éventuels à venir.
Olivier : Alors ma question suivante porte sur la genèse du blog Elévation et d'où vient cet éveil spirituel chez Yann-Éric ?
Yann-Erick : Bon, c'est depuis tout petit, on se pose toujours une question de ce style-là, une fois qu'on nous a expliqué que le Père Noël n'existait pas, alors que pourtant on a des preuves, il y a des cadeaux.
Olivier : Alors, en parlant de ça, on y reviendra, j'ai une question là-dessus. Mais alors, il y a des gens qui perdent complètement ça, cet intérêt là, ce questionnement.
Yann-Erick : Oui, bon, certains ont d'autres priorités, ce qui est compréhensible. Moi, je suis dans une famille où on avait quand même la possibilité de lire et de s'éduquer soi-même et avec une ouverture d'esprit grande… Ce qui m'a permis effectivement de me forger une certaine idée de ce que je fais sur Terre, et pourquoi nous y sommes. Mais effectivement, ce n'est pas parce qu'on a décidé et compris certaines choses qu'on ne se trompe pas pour autant et que la confrontation avec l'autre, avec ce que quelqu'un ne pense pas du tout comme toi est que bénéfique… Et j'irai même jusqu'au bout : le doute renforce ma foi donc je suis catho, certain de la présence de Jésus-Christ, certain de Dieu amour mais il n'empêche pas que je me force à douter de cela… pour justement ne pas être juste un béni-oui-oui qui ne fait que répéter ce qu'on m'a dit de répéter.
Laetitia : il faut sans cesse se questionner, s’interroger sur le sens de ce que l’on vit. Je n’ai pas été éduquée dans ce sens. Ma rencontre avec Yann-Erick est un point de départ dans mon questionnement, il m’a ouvert la voie. Le questionnement, la recherche sont sources de vitalité intellectuelle sans cela, que la vie doit être médiocre !
Olivier : Ça va dans le sens d'être antidogmatique, d'appréhender les choses de son vivant et avec son âme et ses sensations plutôt que de simplement réciter sa prière du soir et puis se dire qu'on a fait son devoir.
Yann-Erick : Justement Olivier, au bout de 33 ans, je me pose la question. Est-ce que ce n'est pas 33 ans de perdu à aller voir à droite à gauche des médiums, des bidules, des “trucs muches” pour essayer de voir s'il y a mieux ailleurs alors que finalement la religion catholique, avec ses dogmes, ne serait pas le summum de la vérité… le summum de la Lumière… Et que, c'est pas la peine de perdre du temps à aller voir ailleurs… Eh bien au bout de 33 ans, je pense que j'ai dû perdre du temps quand même parce que - encore une fois, il n'y a pas que des saints à Rome, tout à fait d'accord - mais je pense que l'Institution catholique est la meilleure des religions et je pense que se prémunir d'une religion n'est pas la meilleure des idées qu'on puisse avoir, même sous un prétexte de liberté ou de laïcité, ce qui est souvent vendu comme tel. Et les dogmes, par respect avec les écrits sacrés, je ne sais pas si vraiment on devrait les renier.
Laetitia : On peut concilier recherche spirituelle et la foi catholique par exemple. Quand je récite une prière, ce n’est pas par devoir. Je crois en cette prière. Et puis, j’ai compris qu’une prière ne consistait pas en une demande mais plutôt en un remerciement.
Olivier : C'était dans Le Prophète de Khalil Gibran je crois, où on s'en va pour découvrir le monde, on se rend compte que le bonheur est chez soi. C'est exactement ça. C'est passer 33 ans à chercher et à remettre en question des certitudes pour peut-être y revenir à la fin. Mais il y avait besoin de ce chemin quand même, pour aimer encore plus et encore mieux peut-être ce qu'on nous avait proposé à l'origine. Hypothèse !
Yann-Erick : Oui, bien sûr, ça a eu un grand succès Le Prophète mais après le bonheur moi je ne le cherche pas ce que je cherche depuis tout petit c'est à ne pas me détourner de Dieu. Il y a de grands Saints intégristes qui cherchaient la même chose et qui ont fait le Mal sur Terre donc je ne sais que dire… Suivre tous les dogmes quitte à tuer le mécréant parce qu'il n'a pas la même religion que toi, c'est inquiétant effectivement, il faut s'en méfier… Mais commencer à douter de la virginité de la Vierge Marie qui continue d'apparaître à droite à gauche, c'est un peu idiot aussi.
Laetitia : au-delà du bonheur, je dirai plutôt que je cherche à ne pas être dans le malheur, je cherche à être sereine et à acquérir une certaine sagesse.
Olivier : Ma question suivante c'était, est-ce que tu as observé des changements ces dernières années sur le regard qu'on porte sur la spiritualité, que ce soit du point de vue de la société ou du point de vue des experts de la spiritualité ?
Yann-Erick : Je vais passer pour un vieux (rires). Oui. Bon, ce sont des phénomènes de mode que je remarque. Et derrière la mode, il y a du fric. Donc c'est des phénomènes de marchands, soit marchands de rêve pour certains éditeurs et autres médiums, soit juste parce que c'est la mode du bouddhisme, on y va à fond sur le bouddhisme… Soit dans les années 70, c'était la mode de Jésus-Christ qui était super sympa, on y va à fond sur Jésus, c'est un pote et on en fume un en même temps ! Bref, il y a des périodes de haute spiritualité néanmoins, qui sont soutenus par le fric et le pouvoir, voire le sexe, qui a aussi ses côtés sombres. Donc bon, c'est la grande roue Samsara et l'éternel recommencement. Quand il y a des hautes vagues spirituelles, c'est toujours quand même bénéfique pour toute la population et même pour la planète. Donc il en ressort toujours quelque chose de mieux. J'ose espérer qu'il y ait effectivement élévation au fur et à mesure des siècles et que la spirale est ascendante, spirituellement parlant, mais il y a beaucoup de dégâts.
Laetitia : il y a une dérive quant à la spiritualité qui aboutit à des comportements mercantiles : on marchande des services et des objets, tout cela sous couvert de développement personnel, de recherche spirituelle… on devrait pouvoir se passer de tout cela. Pourquoi consulter un médium ? pourquoi acheter une pierre soi-disant chargée en bonnes vibrations ? pas besoin de tout cela. Si vous avez besoin de prendre du recul, de vous questionner, aller marcher seul par exemple, c’est tout ; pas besoin de gourou et d’un stage bien-être. Il n’y a pas d’experts de la spiritualité !
Olivier : Je me permets de faire un aparté ici parce que cette question des modes de la spiritualité est très importante, notamment en ce moment où les gourous, médiums et autres channels poussent comme des champignons sur la toile et où on ne sait finalement plus à quel Saint se vouer. Aussi, je décide d'interroger Yann Eric sur Le livre de référence dans la religion catholique, la Bible, en supposant qu'il puisse contenir toutes les réponses à nos questions et voici ce qu'il me répond.
Yann-Erick : Alors la Bible, je ne suis pas fou. Les quatre évangiles, oui. Il faut quand même noter que Jésus, comme Bouddha, n'ont jamais rien écrit eux-mêmes sur leur vie ou sur leurs pensées. C'est toujours l'Autre qui a écrit. Jésus ne savait peut-être pas écrire, on n’en sait rien. Il n'y a rien, ou alors c'est très caché, il n'y a rien écrit par Jésus-Christ. C'est quand même étonnant. C'est l'autre qui témoigne. Alors les quatre évangiles… oui, parce que historiquement, même si on sait que ce n'est pas vraiment Saint Marc qui l'a écrit, que ça a été traduit et retraduit de l’Araméen en Latin ou en Hébreu, etc. - et avec la traduction, il y a quelques nombreuses erreurs parce que les copistes, s’ils avaient un verre dans le nez, ils copiaient un peu de travers ou comme ça les arrangeait. En sachant cela, on peut s’en méfier mais quand même… quand on lit les quatre évangiles, il s’en dégage autre chose que de la littérature. Pour la Bible, on va vous donner des modes de fonctionnement pour que le bon peuple soit dans le bon sens et ça sent un peu… c'est pas la magouille, ça sent pas la propagande… mais ça sent la manipulation… ça sent plus la politique… pour s'en sortir mieux physiquement que spirituellement. Et j'en veux pour preuve - autre temps, autre moeurs, tout à fait d'accord - mais qu'il serait dommageable de continuer de suivre à la lettre certains préceptes bibliques du genre : “il faut lapider la femme adultère”. Et il y a pire encore écrit dessus. Dans la Bible, il y a l'inceste et c’est : “pas de souci”. Donc autre temps, autre moeurs, tout à fait d'accord, mais maintenant, ça serait dommage d'y rester… au pied de la lettre et de se dire, si c'est écrit par la Bible, il faut continuer. Et d'autres écrits, bien sûr, que je ne nommerai pas pour avoir une vie tranquille, qui continuent de promulguer certaines lois imbéciles et hors temps.
Olivier : Ça me fait penser à Bernard Luguern qui est un auteur qui a travaillé sur des textes qu'il a retrouvés de l'Evangile selon Thomas. Je ne sais pas si tu as déjà entendu parler de ça, c'est un Evangile un petit peu particulier.
Yann-Erick : Apocryphe.
Olivier : Oui, et qui décrit un Dieu plutôt intérieur, aller chercher en soi, enfin, il y a tout un tas de choses qu'on peut raccrocher avec des idées plus spiritualistes.
Yann-Erick : Dans les textes Apocryphes... Il y a Philippe, il y a Thomas, il y en a plein… C'est retrouvé par quelques bribes de morceaux dans la grotte de Qumrân, etc. Bon, d'accord, il est traduit. Mais ils sont Apocryphes parce que, donc, pas reconnus par l'Église, restés cachés. Ça ne veut pas dire qu'ils sont faux, mais ils ne sont pas reconnus par l'Église. Les Canons, ce sont les quatre évangiles, point. C'est intéressant de les lire en sachant cela, simplement. Si ce n'est pas reconnu par l'Église, on peut peut-être faire confiance à l'Église, je sais que ce n'est pas du tout à la mode, mais on peut faire confiance à Rome pour nous guider dans le bon sens et nous cacher certaines infos éventuellement qui ne seraient pas bon pour notre spiritualité, point barre, parce qu'on n'est pas assez apte à comprendre ce qui se passe. Après on peut se la péter, on peut se dire qu'on est le plus grand personnage d'Elévation qui connaît tout et toute la planète et toutes les religions et toutes les spiritualités du monde. On peut avoir un orgueil inconsidéré et se dire : “je veux tout savoir car je peux tout comprendre” et c'est là où on tombe dans l'abîme complet certainement. Donc il y a des moments où ce qui est caché peut être salutaire de rester caché. Je vais jusqu'au bout. Je te disais que le doute renforce ma foi et pour te dire comme j'aime bien osciller à droite à gauche, mais pour osciller, il faut toujours être en déséquilibre… Eh bien, je garde en tête ce que m'a dit le docteur Collot, qui est un psychiatre que j'admire énormément, dont on n'a fait qu'une seule interview et dont j'ai honte de ne pas reprendre contact pour le revoir, qui a écrit beaucoup de livres sur la pensée, sur comment considérer ce qu'on pense et d'où ça vient, etc. Enfin, qui est un homme charmant et excessivement intéressant. Et il me l'a dit sur l'interview, parce qu'on rigolait bien ensemble - d’où l'intérêt du personnage Yann-Erick qui fait le petit trublion - il m'a sorti que pour lui, Jésus-Christ était un extraterrestre. Et c'est une thèse que je garde au fond de mon cerveau qui expliquerait tous les miracles, qui expliquerait l'ascension du Christ, etc. Pour moi c’est totalement faux, mais… ça pourrait concorder sur tous les miracles et le côté paranormal de Jésus, jusqu’au moment où il dit : “Père père pourquoi m’as-tu abandonné ?” C’était peut-être la soucoupe du vaisseau amiral… c’est amusant d’y penser comme ça !
Olivier : Alors, puisqu'on aborde la question des scénarios alternatifs à la version officielle de la vie de Jésus, je voulais mentionner un livre qui m'avait fait une forte impression lorsque je l'ai lu pour la première fois. Il s'agit du livre mystérieux de l'au-delà de Johannes Greber aux éditions Le Jardin des Livres. Ouvrage dans lequel l'auteur, un prêtre catholique allemand, se livre à des séances de médiumnité pendant lesquelles il va recevoir des enseignements très perturbants sur la vie de Jésus par des entités qui vont lui donner une toute autre version de ce qu’il a lu dans les textes sacrés… et qui se rapproche de ce qu’on sait aujourd’hui au travers du spiritisme. Ce livre a connu un grand succès de librairie donc à vous de voir si ce livre est digne d’intérêt ou non… en tout cas Yann-Erick a son idée sur la question :
Yann-Erick : Tout peut s'expliquer comme Gérard Majax qui va commencer à t'expliquer tous les miracles de Jésus parce que c'était un grand prestidigitateur. Heureusement donc, je reste très respectueux envers mes ancêtres et ceux qui ont déjà réfléchi sur les cas les plus sérieux et qui étaient plus proches de Jésus que nous et de l'époque et je balaye ça d'une main mais je le garde. Parce que c'est amusant de voir comment on peut pervertir la vérité, en disant que c'est la vérité, et j'en veux pour preuve le début de notre conversation : à Noël, il y a des cadeaux, donc le Père Noël existe !
Olivier : C’est amusant parce que pour avoir discuté avec des gens qui sont dans les voyages astraux, ils m’ont expliqué que le Père Noël pourrait exister sur d’autres plans.
Yann-Erick : Alors, c'est pas impossible, mais là c'est dans la puissance créatrice de la pensée parce que le Père Noël n'est qu'une résurgence de légende du Nord et puis son imagerie a été reprise par Coca-Cola parce qu’il n’était pas habillé en rouge à l’époque. Donc tout ça est une création de l’être humain, mais que ce que créé l’être humain soit quelque part, oui. La pensée étant créatrice, il n’y a aucune raison pour que quelque part dans ces dimensions, ces égrégores ne puissent agir. Interagir avec les autres dimensions, je n’en suis pas certain, mais pourquoi pas !
Olivier : C'est vraiment une parenthèse parce que je n'avais pas prévu cette question mais as-tu une représentation, une topographie de comment ça peut fonctionner, ces différentes couches, ces plans… énergétiques, tout ça ?
Yann-Erick : Alors il y a plusieurs représentations que j'ai en tête parce que ça dépend des lectures qu'on a. Si on lit Swedenborg qui est un philosophe médium du XVIIIème siècle et qui avait émerveillé tout son petit monde à son époque parce qu'il disait l'avenir à toutes les grandes princesses, et faisait des voyages astraux, et qu’il communiquait avec toutes les entités qui habitaient sur Mars, Vénus, etc. - et qu’il était guidé par un Ange qui lui montrait tout l’Univers, etc. Puisque les preuves sont qu’il ne s’était pas trompé pour donner le futur… on pourrait penser qu’il n’était pas fou et donc crédible. D’autant plus qu’il est devenu médium vers les 50-55 ans et qu’avant c’était un scientifique carré et qu’il l’est resté par la suite. Bref, cet homme-là est un des grands de la spiritualité à noter et à lire. Bon, dans ces cas-là, il y a une hiérarchie des Anges… il y a différentes sphères… et puis quand on meurt on va sur telle planète et ensuite on va sur d’autres planètes. Mais comme il y a plein de théories qui s’entrechoquent un peu toutes… et qui se ressemblent de loin toutes - et sont un peu basiques dans notre cerveau d’être humain - excuse-moi de faire une obsession sur le doigt, mais je crois qu’on se l’enfonce jusqu’au coude, dans l’oeil !
Olivier : Alors encore une fois, je remarque que Yann Eric, même s'il passe son temps à s'intéresser à d'autres croyances et aux façons de penser les plus exotiques, en revient toujours au Dieu de l'église catholique. Alors je lui demande du coup pourquoi il convient selon lui de se concentrer uniquement sur Dieu, et vous allez voir que sa réponse est finalement un peu plus nuancée qu'il n'y paraît.
Yann-Erick : Ce qui me fatigue, c'est ceux qui n'ont pas une très grande culture de théologien, ou spirituel, ou même de la mythologie. Ce qui est mythologie est mythologie. Dernièrement, on va te baser sur des textes de légendes grecques ou romaines tout un chapiteau qui va permettre d’établir un temple d’explications que les ET étaient déjà venu ou que le Dieu Minerve est à prier… On a réussi à un petit peu mettre de la raison dans notre mode de fonctionnement, à calmer les épisodes de sorcellerie où ça partait vraiment en vrille, à faire comprendre que prier n'importe quel petit esprit qui laisserait sous-entendre avoir des possibilités de t'aider dans ta vie, c'est mieux que de s'adresser à Dieu directement… Bon, pour moi c'est du Moyen-Âge, et même un pire, et ce n'est pas rendre service à son frère que de lui faire comprendre qu'éventuellement il a plutôt intérêt à s'adresser à l'ange Gabriel plutôt qu'à Dieu. D'où une notion importante que je garde toujours en tête, le monothéisme. Il n'y a qu'un seul Dieu. Alors bon, pour les chrétiens on en met trois : Saint-Esprit, Dieu le Père et Jésus-Christ, ça nous arrange, ça nous en fait trois en un. Après sinon, je connais des gens qui vont prier Saint Barthélémy pour être sûr d'avoir du feu dans leur barbecue. Alors, je concède que demander aide à Sainte Rita, que demander de l'aide à Saint Antoine, que moi, personnellement, suite à une interview avec un orthodoxe, depuis quand j'ai besoin de me garer, d'avoir une place, je demande à Saint Michel de me trouver une place et que ça marche. Je concède que, quand même, effectivement, si on garde en tête qu'il n'y a qu'un seul Dieu, on peut quand même s'adresser à ses Saints. Non pas en pensant qu'il y a autre chose à faire, parce que là, il est omniprésent, omnipotent, donc il n'y a aucun souci, à mon avis, on ne le dérange pas, comme pour les anges, etc. Mais peut-être qu'on est sur un canal plus direct avec, pour se garer, avec Saint-Michel (rires) ! Et il y a différents grades, bien entendu. Saint-Michel, je ne vais pas décliner plus. Mais pour Sainte Rita, pour Sainte-Thérèse, pour Saint-François, c'est quand même des êtres vivants, à leur époque, humains, qui ont décidé d'être en état de sainteté et de continuer de l'autre côté. Reconnu par l'Église donc on peut leur faire confiance, on peut leur demander de l'aide d'être humain à être humain sauf que bon il y a la barrière de la mort. J'ai pas fini ! A noter la présence d'un saint dont je cherche le nom mais qui n'existe pas en vrai. C'est pas Saint Augustin mais c'est Saint Expedit. Saint-Expédit à un moment, peut-être encore maintenant, est super à la mode. Une prière à Saint-Expédit, c'est expédié. C'est soi-disant un soldat romain qui a sauvé très rapidement, je ne sais plus qui, sauf qu'il n'a jamais existé. Saint-Expédit n'existe pas. Historiquement, c'est faux, comme Merlin. C'est faux. Ça n'empêche pas que ça marche. Comme le Père Noël.
Olivier : Est-ce que vous pensez qu'on peut faire cohabiter le spiritisme et l'Église ?
Yann-Erick : Oui, le Père Brune.
Laetitia : ça dépend ce qu’on entend par spiritisme. Si c’est l’ invocation des âmes défuntes on peut s’en passer. Je dirais plutôt on peut faire cohabiter spiritualité et l’Eglise.
Olivier : C'est un peu une exception, j'ai l'impression.
Yann-Erick : Non, il y en a eu d'autres. Ils ne sont pas légions parce qu'effectivement pour d'autres moines, pour d'autres curés, dès qu'on parle de spiritisme, et je ne l'ai fait plus d'une fois (rires), il commence à sortir le crucifix en nous demandant d'aller prendre la porte qui est au fond. De temps en temps ça les braque, à juste titre. On ne sait pas avec qui on converse de l'autre côté avec le spiritisme. Et le prince des ténèbres est doué pour se cacher et se faire passer pour ce qu'il n'est pas. Donc les personnes qui font du spiritisme devraient déjà, encore une fois, avoir un énorme bagage culturel, spirituel et religieux avant d'y mettre… le doigt. Parce qu'après, il risque de s'en mordre… les doigts. J'ai beaucoup d'exemples à ce titre-là de personnes qui se sont perdues à cause du spiritisme alors que les messages étaient divins, amour et compagnie et que ça les a complètement perdues. Et quand je dis complètement perdues, c'est travail, famille, santé.
Olivier : est-ce que ça appartiendrait pas normalement à l'Église de dire :ces questions-là, c'est à nous, enfin c'est nous qui avons les réponses. Ou alors c'est nous qui pouvons vous éclairer sur ces questions-là, quitte à leur dire attention c'est dangereux ?
Yann-Erick : Oui mais on ne peut pas tout dire et puis on ne sait pas à quel niveau on s'adresse quand on est sur internet ou en radio ou en télé. On ne sait pas ce que va recevoir l'autre, là on est face à face. Bon déjà je sais que tu es majeur physiquement, donc je sais que je peux au moins essayer de dépasser le Père Noël quoi, qu'on y revient souvent. Mais quand tu es curé et que tu as 200 personnes dans l'église et que tu dois faire un sermon, il faut t'adapter pour que tous les esprits puissent suivre à peu près. Et déjà c'est bien beau s'ils arrivent à suivre le sermon du curé. Tout ce qu'ils veulent c'est l'hostie, puis le vin de la messe (rires). Et alors, dans l'un des dômes à ne pas négliger, c'est la communion, c'est l'hostie. Nom d’un chien mais c'est gratuit. Et il y a Dieu qui s'offre. Mais quand tu prends l'hostie avec toi, mais tu es autre chose, tu n’es plus seul. C’est un acte, c’est mieux que n’importe quel guérisseur, mieux que n’importe quel médium… c’est Jésus qui est en toi ! Alors, généralement, il faut y croire, tu vas me dire. Mais même si tu n'y crois pas, actuellement, tu ne peux pas communier si tu ne fais pas partie de la secte. Mais l'Eucharistie est absolument fondamentale et on a de la chance, nous, en France, d'avoir encore ce sacrement. Parce que dans d'autres pays, ils s'entretuent et se font tuer à cause de ça.
Olivier : Est-ce qu'il y a quelque chose aujourd'hui qui ne passe toujours pas, que tu ne comprends pas ?
Yann-Erick : Il y a un truc qui me révolte que je ne comprends pas, que je ne veux pas comprendre. Mais il y a un truc qui me révolte, c'est la douleur. Et l'injustice, l'injustice humaine. Alors je sais bien que l'injustice de Dieu n'est pas l'injustice des hommes. Et je sais bien que si on commence à croire à l'incarnation, au karma, etc. Bon, rien n'est grave parce que c'est normal si tu souffres parce que dans une vie précédente t'as fait du mal, etc. Bon, moi c'est un concept que j'ai du mal à accepter. Et dans cette déclinaison-là, la douleur m'est insupportable. Je suis contre la douleur rédemptrice. “Souffre, ça te fera du bien pour aller au paradis”, par exemple. Je suis contre l'enfant de 4 ans à qui on va dire aux parents qu'il va y passer même pas 7 ans parce qu'il va mourir d'un cancer. Je comprends ceux qui pourraient se révolter contre Dieu et être totalement athées en disant que cette vie sur Terre n'est qu'une vie de rien et on est que des miséreux parce que mon enfant a été écrasé par un camion alors qu'il n'y a aucune raison qu'il se fasse écraser à l'âge de 7 ans. Et je comprends qu'on puisse Je le comprends, mais je reste droit dans mes bottes et je sais que Dieu n'y est pour rien. Il me laisse libre des pires horreurs, comme des pires magnifiques choses qu'on peut faire. C'est là notre mission sur Terre, faire toujours le bon choix, non pas pour faire plaisir à Dieu, mais pour œuvrer avec Dieu. Et de temps en temps, si on a décidé de faire des bêtises, et bien il nous laisse faire des bêtises, avec une répercussion sur trois siècles plus tard, etc. Ce n'est pas la faute de Dieu. Donc je sais que ce n'est pas la faute de Dieu et sachant que ce n'est pas la faute de Dieu, j'en veux à qui que ce soit qui vont commencer à te dire, “ah t'es malheureux, mais c'est normal parce que tu dois payer”. “Ah tu souffres, mais c'est normal parce que tu fais du bien à tes parents qui vont s'élever spirituellement”. Non, pas de douleur sur terre, on naît pour être heureux et glorifier Dieu. Je ne me vois pas glorifier Dieu dans la souffrance. Et je ne vois même pas Dieu m'éduquer pour m'élever, pour devenir un Saint. C'est quand même le but qu'on a à faire sur Terre. Un coup de trique, un coup de “je t'arrache une jambe comme ça tu souffres et t'auras compris que t'as fait une erreur”, non. C'est pas un père qui te fout des baffes pour t'éduquer Dieu, comme on le retrouve souvent dans la Bible. Après, c'est peut-être un Dieu Père Noël que je suis en train de me créer de mon côté, mais c'est ma vision.
Laetitia : je suis du même avis que Yann-Erick : la souffrance n’est pas explicable. On ne peut la justifier d’aucune manière. Ça, ça ne passe pas ; je ne comprends pas.
Olivier : merci, pour moi c’est terminé.
Yann-Erick : C’est la fin de ta vie, tu vois la lumière ?
Olivier : je crois en la réincarnation donc peut-être que je la reverrai encore et encore.
Yann-Erick : Vraiment, je ne te souhaite pas de te réincarner, je te souhaite de vivre pleinement ta vie, une bonne fois pour toutes, pour faire d'autres vies sur d'autres planètes, sur d'autres galaxies… Mais pas le côté redondant, encore une fois, un être humain, une fois de plus, on est tellement minable en être humain, il y a mieux à trouver ! Et je ne fais pas mon père Brune, le père Brune pour les 100 ans de Jean Prieur, ça se retrouve sur la vidéo. Il dit : “vous avez 100 ans, je vous souhaite de mourir le plus vite possible, retrouver tous les anges” (rires)…. on comprend ce qu’il voulait dire mais bon… je ne te souhaite pas de mourir tout de suite mais je ne te souhaite pas de te réincarner…
Olivier : justement on peut regretter de ne pas avoir de “mode d’emploi”…
Yann-Erick : Si, Bouddha. Le Bouddha n'a jamais prôné la réincarnation. Il a toujours dit qu'il fallait tout faire pour s'éviter la Samsara.
Olivier : Justement, c’est quoi tout ? On est tous différent, et c'est parfois difficile de savoir ce qu'il y a à travailler chez soi. Donc comment on fait pour se faire la liste et y aller ?
Yann-Erick : Le discernement est chacun de nous à partir du moment où on est baptisé (sourire). Et entre le Bien et le Mal, on comprend déjà dans quel sens on peut aller. Et d'une, et après c'est vrai qu'on peut faire du mal en voulant faire du bien. Mais bon, l'être humain est perfectible et on peut toujours rattraper nos erreurs. Sans penser à une vie supplémentaire pour se rattraper plus tard. Du moment que tu veux faire du bien, tu travailles avec les forces du bien.
Olivier : Voilà, c'est tout le but en tout cas de ce que je fais. En espérant quand même que j'arrive à en vivre (rires).
Yann-Erick : Amen !
Olivier : Bon ben voilà, merci beaucoup.
Yann-Erick : Je t'en prie Olivier.
Olivier : Je vais vous débrancher.
Yann-Erick : C'est encore la fin de vie (rires).
D'autres questions me sont venus depuis cet entretien :
Est-ce que je pense ce que je dis ou dis ce que je pense ?
Et, dans le deuxième cas, d'où vient ma pensée? Est-ce que je suis ce que je pense ?
Est-ce que croire empêche le savoir (et réciproquement) ?
... Il faudrait que je revois le Docteur Collot.
Yann-Erick
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Docteur Edouard Collot - élévation
Entretien autour des "Portes de la conscience". Vidéo d'1H30 en trois parties. Première partie - Durée : 32 minutes. Deuxième partie - Durée : 26 minutes. Troisième et dernière partie - Dur...
https://elevation.over-blog.net/2018/04/docteur-edouard-collot.html
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